dimarts, 28 d’octubre del 2008

Clouée au sol

Exàmens a la vista, compromisos per complir, i força dies sense actualitzar el bloc...Aquesta és doncs la conseqüència, i en certa mesura, part de la causa:

Les ailes brûlées clouées au sol et
La tête vers le ciel, vers la splendeur de l'éternel ailleurs
Cherchant l'étoile qui fait tourner la roue
Loin d'ces quadrillages ou même l'air ne peut être libre comme l'art
Comme la pureté d'un geste
La profondeur d'une pensée illimitée quand l'opinion est HS
Sans mâcher mes mots, voir large, est-ce si barge
Est-ce la frontière si fine entre folie et sagesse
Réflexion pesante
Cheminement infini en quête de l'archétype mais mon âme est souffrante
Mémoire passée, ils voudraient voir mon espoir cassé
Où est la berge, où est la perche, maintenant j'en ai assez
J'me noie, j'ai perdu ma barque
Quand j'ai vu que celui qui la conduisait n'était autre que mon ennemi
Mais comme quand la nuit tombe, l'océan et le ciel ne forment qu'un
Oh j'ai pu voir l'espace infini
Ô liberté ! Ma chère amie, ta présence est abstraite
Vu que c'est dans ma tête que j'ai appris à te connaître
Ô liberté ! Imbibe mon encre et ne quitte plus mes pensées
Bulle d'oxygène dans un monde limité où la vérité s'cache en nous
Clairvoyance, intuition, mais avons-nous idée de tout c'qui s'cache en nous, nan
C'est rires contre larmes
L'égo contre l'âme
Et à plus haute échelle, j'dirais l'illuminati contre l'homme
Epoque cruelle dénuée de sens
Dur de voir clair derrière les mascarades et les buées de sang
J'me sens comme perdue au coeur d'une immense machine
Qui n'en a jamais eu et qui nous dénature
Mauvais pressentiment quand je pense au futur
Les yeux ouverts, l'horreur tente de me les crever
Mais le plus dur reste à venir le jour où ça sera trop tard
Où la surveillance sera absolue et nos prénoms seront des codes barres
Tout va de plus en plus vite car pour eux le temps c'est de l'argent
Alors on oublie de vivre, c'est navrant
En nous se crée un vide, que rien ne comblera
Car l'ombre s'est emparé de notre monde
Mais on ne croit que c'qu'on voit ou c'qu'on veut bien nous laisser voir
Donc ouais on est aveugles
Ça m'fait mal au coeur, mais regarde, même nos âmes buggent
Au fond d'nous, ces tourments
Car dehors c'est tournant
Soumis à notre sort, on oublie qu'la vie est mouvement
Que la force issue d'un idéal ou d'une volonté
Transcende tous les schémas établis
Qu'les barrières sont dans nos crânes
Qu'on est seuls à pouvoir les virer, s'libérer
En laissant notre coeur s'émouvoir
Trop portés sur l'extérieur
Et à force de vouloir être comme tout le monde
Peu sont quelqu'un en fin d'compte
On d'vient c'qu'on nous montre
Au lieu d'être c'qu'on est
Pourtant c'mode de vie fait mal mais on s'laisse cogner
On subit un monde qui nous dépasse
Et qui nous replie sur nous-mêmes en nous laissant des traces
Alors j'ferme les yeux pour ressentir la lueur
Pouvoir faire le vide en moi afin d'être réceptive au bonheur

Car changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Car changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même

dilluns, 13 d’octubre del 2008

Els tres porquets i la Crisi


Hi havia una vegada un món en què tres porquets es van anar enriquint amb el treball dels nens i nenes. Amb aquests diners construïen palauets cada cop més grans i omplien les seves bodegues amb muntanyes dels millors pernils i els més exquisits vins. A mesura que aquests porquets presumien de més luxes, els i les nenes tenien més dificultats per arribar a finals de mes. Els qui havien estudiat no trobaven feina en el què havien estudiat, i els qui estaven treballant no sabien si tindrien feina l'endemà.

Un bon dia van començar a aparèixer esquerdes als palauets dels porquets rics. Els havien fet tant alts que no hi havia material al món prou resistent com per mantenir-los. Mentrestant les ampolles de vi s'anaven picant i el pernil es podria, de tant que tenien tots se'ls havia fet malbé. Després de moltes reunions entre els tres tristos porcs, van pensar que la culpa era dels i les nenes, que no sabien construir palaus, ni produir pernils ni bon vi. Els porquets no en podien tenir cap culpa, doncs res del què tenien, i ara es feia malbé, era obra seva:

Els nens i nenes els haurien de donar les seves cases, el seu menjar i el seu beure. De cop tots els nens es van posar a discutir sobre qui hauria de cedir les seves coses. Els nens d'un costat del riu, acusaven als de l'altre costat. Alguns nens de pell clara acusaven als qui tenien la pell més fosca... I quan semblava que els tres porquets recuperaven el somriure, va prendre la paraula la més valenta de tots els infants i dirigint-se a la resta va dir: "Els tres porquets no existeixen!" i es va apropar als tres porquets i els va estirar la pell rosa fins que aparegueren els seus vertaders rostres de nens. Els nens i les nenes van entendre llavors que ningú tenia cap culpa de res, ni els companys ni els porquets, la culpa era de les maleides disfresses que obligaven als nens a sotmetre'ls els uns als altres. I així s'acaba aquest conte però de cap manera la història que tot just comença.